L’hélicoptère TOURNANRON.

Billet N° 121  Avril 2012

Préambule :
L’ Ami Jojo, notre doyen RC-gyrophile est à la culture de l’autogire ce qu’est la Beauce à celle du blé !
Il a pu, après de laborieuses recherches et à partir d’anciens Daguerréotypes à demi consumés dans l’incendie, ainsi que grâce aux archives de la mairie de Bazons-sur-la-Voraine et aux observations du pilote Achille D’humensche, reconstituer grâce à ses talents de dessinateur de BD, le pastel de cette machine complètement passée à côté de l’histoire de la gyraviation.
Malheureusement, Achille ayant cassé le verre de son monocle en sabrant le champagne pour arroser son brevet de pilote, il ne lui fut pas possible de nous transmettre la description de cette intéressante voilure tournante en 3D.
Jojo m’a transmis il y a à peine cinq jours ce document rarissime que je retransmets dans son intégralité.


Mécanicien de génie, Népomucène Tournanron a construit cet appareil à partir d’un fuselage de Blériot XI, équipé d’un moteur rotatif de 56 cv.

L’autorotation n’étant pas possible à cause du pas fixe, l’appareil volait près du sol. Après plusieurs démonstrations dans la Somme au début de la première guerre mondiale, il fut remisé sous une tente , mais détruit par une bombe de Taube le 13 Juin 1915.

L’inventeur s’est alors tourné vers la construction automobile et a mené une belle carrière sous le pseudonyme de D… L…

D’après la revue  » A tire d’ailes » d’Avril 1919.

NDLR : L’appareil a été nommé « hélicoptère », mais après examen approfondi par le professeur Joan Cinuse, il s’agirait en réalité d’un autogire ; mais ce terme ne sera inventé qu’en 1924 par Juan De La Cierva. En effet la présence d’une hélice et d’une dérive laisse présumer que les rotors ne sont pas motorisés, à moins qu’ils le soient en rotation inverse. Le mystère reste entier car le journaliste auteur de l’article était plutôt spécialiste de la rubrique mondaine…

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